
Entretien avec l’IA : Dans 100 ans, combien pèsera la fortune de l’homme le plus riche du monde ?
Et si, dans un siècle, la richesse ne se mesurait plus comme aujourd’hui ? Alors que les grandes fortunes franchissent déjà la barre des 200 milliards de dollars, une autre question surgit : en 2125, jusqu’où pourrait grimper le patrimoine de l’homme le plus riche du monde ? Entre percées technologiques, conquête spatiale, nouvelles classes d’actifs et contrôle des ressources vitales, les variables semblent infinies. Pour éclairer cette hypothèse, TNS a interrogé l’intelligence artificielle Deepseek.
En suivant la tendance actuelle, à combien pourrait s’élever la fortune de l’homme le plus riche du monde dans 100 ans ?
« Une extrapolation purement mathématique, bien que très théorique, conduit à des ordres de grandeur vertigineux qui défient l’entendement. Si l’on prend le taux de croissance annuel moyen de la fortune de Bernard Arnault sur les cinq dernières années (environ 25%), et que l’on l’applique sur un siècle, on arrive à un chiffre astronomique, se mesurant en quadrillions de dollars (un quadrillion équivaut à 10^15, ou un million de milliards).
Ce calcul, cependant, est un non-sens économique. Il suppose une croissance exponentielle constante dans un système fini, sans aucun événement contraire, ce qui est impossible. Il est plus raisonnable de se baser sur la croissance du PIB mondial, qui, sur le long terme, avoisine les 3 à 4% par an. En partant d’une fortune de 200 milliards de dollars aujourd’hui et en appliquant ce taux, on atteindrait un montant de l’ordre de « seulement » quelques dizaines de billions de dollars (un billion valant 1 000 milliards, soit 10^12). » – Deepseek
Peut-on imaginer des scénarios extrêmes : une fortune colossale jamais vue, ou au contraire une redistribution quasi totale de cette richesse ?
« Absolument. Pour envisager une fortune colossale dans 100 ans, il faut imaginer une rupture bien au-delà de notre économie actuelle. Le scénario le plus extrême serait l’émergence d’un « premier trillionnaire », dont la richesse ne serait plus simplement financière, mais fondée sur le contrôle d’un écosystème entier. On peut penser à un individu, ou plus probablement à une entité hybride, qui détiendrait les droits de propriété intellectuelle sur une intelligence artificielle générale capable de résoudre n’importe quel problème, ou qui posséderait les droits d’exploitation exclusifs des ressources d’un corps céleste, comme un astéroïde riche en métaux rares. Sa fortune ne se mesurerait plus en dollars, mais en « parts » de l’économie future, rendant sa domination quasi absolue et auto-renforçante.
À l’opposé, le scénario d’une redistribution quasi totale est tout aussi plausible, mais il impliquerait des bouleversements sociétaux radicaux. Cela ne se ferait pas par simple volonté politique, mais probablement à la suite d’un choc systémique. Une régulation mondiale drastique, imposée après une crise climatique ou géopolitique majeure, pourrait plafonner les fortunes et instaurer un revenu universel de base financé par des robots. Une autre possibilité serait que le concept même de richesse matérielle personnelle devienne obsolète. Dans une économie post-pénurie, où la production de biens essentiels est entièrement automatisée et abondante, l’accumulation capitaliste perdrait son sens. La « fortune » se mesurerait alors en capital social, en réputation, ou en accès privilégié à des expériences uniques, des œuvres d’art ou des terres préservées, des valeurs bien plus difficiles à accumuler de manière exponentielle. » – Deepseek
À quoi ressemblera la quête ultime de l’homme le plus riche du monde ?
« La quête ultime de l’homme le plus riche du monde dans 100 ans ne ressemblera en rien aux ambitions matérielles ou technologiques d’aujourd’hui. L’accumulation de biens sera devenue triviale, et la technologie, un simple outil. Sa véritable obsession se déplacera vers trois défis existentiels, à la mesure de son pouvoir démesuré. Premièrement, la conquête du temps : sa fortune sera investie dans la recherche de l’immortalité concrète, que ce soit par le téléchargement de sa conscience, la création de corps synthétiques ou la cryoconservation avancée. Il ne s’agira plus de vivre longtemps, mais de vaincre la mort elle-même.
Deuxièmement, la maîtrise de l’espace : il ne se contentera pas de voyager dans l’espace ; il cherchera à posséder et à modeler des mondes, en devenant l’architecte principal de la terraformation de Mars ou le propriétaire exclusif des ressources d’un astéroïde. Enfin, sa quête sera métaphysique : il voudra laisser une empreinte si indélébile sur l’avenir de l’humanité qu’il deviendra une figure mythologique. Que ce soit en écrivant le code-source éthique des futures intelligences dominantes, en créant une œuvre d’art à l’échelle d’une civilisation, ou en définissant les nouvelles lois d’une société post-humaine, sa richesse ne sera plus un capital, mais un levier pour sculpter l’éternité et devenir le fondateur d’une nouvelle ère. » – Deepseek

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