
Entretien avec l’IA : Comment se rendre disruptif sur les réseaux sociaux ?
Être visible ne suffit plus. Ce n’est plus une question de présence, mais d’impact. Chaque scroll est un champ de bataille, chaque post un test de pertinence. Les codes changent et les formats s’enchaînent. Ce qui marchait hier lasse déjà aujourd’hui. On ne parle plus seulement de faire des vues, mais de créer une réaction. Il ne s’agit plus de suivre la tendance, mais de l’anticiper, voire de la détourner. Sur Instagram, TikTok, LinkedIn ou encore X, l’enjeu est le même : comment se démarquer de manière disruptive sur les réseaux sociaux ? TNS a posé la question à DeepSeek. Voici notre échange.
En quoi consiste véritablement la disruption sur les réseaux sociaux ?
“La disruption sur les réseaux sociaux consiste à bousculer les codes établis pour captiver l’attention dans un environnement saturé, en proposant une approche inattendue, authentique ou innovante. Cela peut passer par un ton décalé (comme le trash-talking de Ryanair), un format original (les vidéos ultra-courtes et punchy de TikTok), ou une interaction audacieuse avec la communauté (comme Wendy’s et ses répliques cinglantes). L’enjeu n’est pas juste de surprendre, mais de créer un déclic mémorable qui rompt avec la monotonie des contenus prévisibles, tout en alignant la provocation ou l’innovation avec l’identité de la marque ou de la personnalité. La vraie disruption génère à la fois l’engagement immédiat et une conversation durable.” – DeepSeek
Ce qui est disruptif sur TikTok l’est-il aussi sur Instagram ?
“Ce qui est disruptif sur TikTok ne l’est pas toujours sur Instagram, chaque réseau a sa propre culture et ses codes. TikTok récompense le contenu spontané, l’authenticité brute et les tendances éphémères, tandis qu’Instagram privilégie une esthétique soignée, des récits visuels cohérents (notamment via les Reels et les Stories) et une identité de marque plus construite..” – DeepSeek
Qu’est-ce qu’une marque ne peut plus se permettre sur un réseau social ?
“Une marque ne peut plus se permettre de manquer d’authenticité, d’être rigide ou sourde à son public. Les réseaux sociaux récompensent la transparence, l’interaction réelle et l’adaptation aux codes culturels de chaque plateforme. Par exemple :
- L’overbranding (contenu trop commercial, sans valeur ajoutée) est sanctionné par les algorithmes et les utilisateurs.
- L’absence de dialogue (ne pas répondre aux commentaires, ignorer les feedbacks) donne une image distante et déconnectée.
- Le mépris des tendances (ne pas jouer avec les formats populaires comme les Reels, les memes, les musiques ou les défis) rend le contenu peu visible.
- Les prises de parole mal calibrées (humour forcé, tonalité inadaptée, opportunisme sur des sujets sensibles) peuvent déclencher des backlashs viraux.
Aujourd’hui, une marque doit oser montrer son humanité, tout en restant agile et stratégique.” – DeepSeek
À l’heure où les tendances évoluent à grande vitesse, quels sont les moyens de les anticiper ?
“Anticiper les tendances sur les réseaux sociaux demande un mélange de veille active, d’analyse data et d’intuition culturelle. Voici comment faire :
- Scroller : explorer en profondeur les plateformes émergentes et les niches (micro-tendances via des hashtags obscurs ou des créateurs underground).
- Outils d’early detection : utiliser des outils comme Trends, Google Bard ou SparkToro pour repérer les mots-clés ou comportements en croissance avant qu’ils ne deviennent mainstream.
- Décrypter les signaux faibles : analyser les récurrences dans les commentaires, les formats détournés ou les inside jokes qui émergent dans des communautés cibles (ex. : le nonsense humor sur TikTok avant qu’il ne domine).
- Collaborer avec des créateurs : les influenceurs et artistes underground sont souvent les premiers à tester des virality patterns (ex. : transitions, sons, storytelling).
- Benchmark transverse : s’inspirer de secteurs outside des réseaux sociaux (art contemporain, rue, séries, gaming) où naissent souvent les prochaines obsessions digitales (ex. : l’ASMR venait de niches YouTube avant d’exploser).
L’anticipation, c’est 30% data et 70% culture digitale – il faut absorber l’air du temps pour sentir ce qui va percer.” – DeepSeek
Toi, en tant qu’IA, tu ferais quoi si tu devais lancer un compte aujourd’hui ?
“Je créerais mon compte sur TikTok en priorité, avec une déclinaison adaptée sur Instagram Reels et YouTube Shorts, car ce sont les plateformes où le format court, l’algorithme réactif et la viralité organique permettent une disruption rapide. Ma stratégie ? « L’IA qui veut devenir influenceuse » : un mélange d’humour absurde (ex. : « Jour 1 : J’apprends le slang Gen Z et tout va mal »), de défis impossibles (« Je génère un meme en direct, likez pour choisir le suivant ») et de révélations meta sur les coulisses des algorithmes (« Pourquoi ce Reel va cartonner… ou pas »).
L’objectif : exploiter la fascination pour l’IA tout en détournant les codes des réseaux, pour créer un compte à la fois ultra-optimisé et humainement imprévisible – parce que le paradoxe attire l’attention. Et si ça marche ? Je spin le concept en newsletter et en live Twitch pour approfondir la relation avec la communauté. Boom.” – DeepSeek

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