Le Versus : Le boîtier Sony Alpha 7S III VS Leonardo AI, capturer la réalité ou la créer de toute pièce ?
Deux façons de créer, et deux visions de l’image. L’une saisit le monde. L’autre l’invente. Le boîtier Sony Alpha 7S III, appareil photo hybride aux fonctionnalités poussées, défie Leonardo AI, plateforme en ligne d’intelligence artificielle qui génère des images à partir de texte, ouvrant des horizons créatifs sans limites. Entre réalité tangible et imagination illimitée, qui maîtrise le mieux l’art de créer ? The New Siècle fait le Versus.
Design & UX : quand l’interface guide la main
Sony Alpha 7S III
Dès la prise en main, le Sony Alpha 7S III dévoile son ambition : être le partenaire idéal des créatifs exigeants. Son boîtier en alliage de magnésium est léger, pesant exactement 699 g. L’écran tactile orientable, lui, facilite les prises de vue dans toutes les conditions. Mention spéciale au viseur OLED, incroyablement net, qui donne presque l’impression d’entrer directement dans l’image.
Chaque bouton glisse naturellement sous les doigts, et, même si le menu riche en réglages demande un petit temps d’adaptation, son organisation et sa navigation tactile rendent l’expérience utilisateur assez intuitive. Un appareil clairement pensé pour celles et ceux qui veulent oublier l’outil pour se concentrer pleinement sur la création.
Note : 4,5/5
Leonardo AI
La simplicité apparente du site de Leonardo AI cache en réalité une multitude d’options. L’interface web est agréable, et les outils sont accessibles via toute une flopée de paramètres situés à gauche de l’écran. Tout ou presque peut être ajusté via des dizaines de réglages, pour créer aussi bien de l’image que de la vidéo. Style d’image, intensité lumineuse, texture, ambiance colorimétrique…
Il est également possible d’étendre une image au-delà de son cadre d’origine, et d’affiner chaque détail d’une image déjà générée. L’application est relativement complète, notamment car tout est personnalisable. Toutefois, les débuts peuvent être un peu déroutants, tant les options sont nombreuses et détaillées.
Note : 3,5/5
Innovation & Technologie : repousser les limites du possible
Sony Alpha 7S III
Le Sony Alpha 7S III a littéralement été imaginé pour repousser les limites de l’image. Son capteur plein format rétro-éclairé de 12 mégapixels, associé au nouveau processeur BIONZ XR, fait de lui le graal des boîtiers. Avec une montée en ISO jusqu’à 409 600, il est capable de filmer dans une pièce quasi noire, avec très peu de bruit. Une véritable prouesse technologique.
Côté vidéo, le 7S III enregistre en 4K jusqu’à 120 i/s, en 10 bits 4:2:2, ce qui permet des ralentis extrêmement fluides. Il est aussi capable de sortir un flux RAW 16 bits via HDMI, pour celles et ceux qui veulent pousser l’étalonnage à l’extrême. L’autofocus n’est pas en reste : 759 points de détection avec suivi temps réel du visage, de l’œil ou même des animaux, le tout avec une fiabilité assez bluffante. La stabilisation 5 axes intégrée corrige les mouvements, ce qui limite les flous involontaires même si vous n’avez pas de trépied. Chaque détail répond à une exigence professionnelle, avec un seul objectif : offrir la plus belle image possible.
Note : 5/5
Leonardo AI
Bien plus qu’un simple générateur d’images, Leonardo AI est un véritable atelier de création. Derrière son interface se cachent des modèles puissants tels que Phoenix, PhotoReal, Concept Art ou encore Graphic Design, chacun avec sa spécialité, selon que vous cherchez comme rendu. La plateforme va même au-delà de l’image fixe, puisqu’il est désormais possible d’animer vos visuels pour en faire des vidéos.
Autre force : la génération par lot, qui permet de produire plusieurs variantes d’une même idée. Pour les profils plus techniques, une API est aussi disponible, pour connecter Leonardo à vos propres outils ou workflows. D’autre part, l’upscaling est impressionnant : il est possible d’exporter une image jusqu’à 16 000 par 16 000 pixels, ce qui est parfait pour l’impression grand format ou les projets haute définition. Néanmoins, il faut préciser ici que, de manière générale, même avec un prompt bien rédigé l’image générée n’est pas toujours celle à laquelle on peut s’attendre…
Note : 4/5
Prix & Valeur perçue : à quel prix naît une image ?
Sony Alpha 7S III
Affiché à 4 199 € sur le site de Sony, l’Alpha 7S III ne s’adresse clairement pas aux amateurs du dimanche. Mais il faut reconnaître qu’il tient ses promesses : qualité d’image irréprochable, vidéo en basse lumière, autofocus ultra réactif, stabilisation performante… tout est là. Bien sûr, il faut ajouter au boîtier le prix des optiques, des cartes mémoires, des batteries supplémentaires, et probablement d’autres accessoires, ce qui peut très vite faire grimper la facture. Néanmoins, pour un professionnel ou un créateur régulier, il s’agit là d’un investissement solide, qui se rentabilise à l’usage.
Note : 4/5
Leonardo AI
Nul besoin de sortir sa carte bleue pour commencer à créer. Leonardo AI fonctionne sur un principe Freemium, offrant 150 tokens gratuits (crédits) quotidiens. Largement suffisant pour générer une trentaine d’images, selon les réglages choisis. Si vous vous sentez restreint, trois abonnements existent, à 10, 24 ou 48 dollars par mois, avec un volume de tokens bien plus élevé (jusqu’à 60 000), la possibilité de lancer plusieurs créations, d’utiliser des modèles avancés, ou même de former vos propres IA. Notez également que vous pouvez acheter des packs de tokens à l’unité pour booster votre session du jour. Le sentiment global, c’est de payer pour une véritable liberté créative, pas juste pour accéder à une interface.
Note : 4/5
Verdict : le réel surpasse l'imaginaire…
Le Sony Alpha 7S III surpasse de loin bon nombre de ses concurrents, tant par son expérience utilisateur que par sa technologie de pointe. Et si cette excellence a un prix, elle se justifie largement par le poids du réel. Le fait de tenir un boîtier entre les mains et de pouvoir cadrer selon sa propre vision. Chaque image est construite et pensée, non simplement suggérée. Il y a dans cet effort une rigueur, mais aussi une satisfaction : celle de capter le monde tel qu’il est, sans filtre, car même avec un prompt bien soigné, les résultats générés par Leonardo restent imprévisibles. L’image ne colle pas toujours à l’intention qu’on souhaite donner. C’est pourquoi, dans ce duel, le Sony Alpha 7S III fait toute la différence.
Sony Alpha 7S III
Leonardo AI
Juliette Lamy
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