
Entretien avec l’IA : La viande cultivée en laboratoire, un futur sans abattoirs ?
L’image a tout pour plaire à une époque en quête d’alternatives. Un filet de poulet ou une pièce de bœuf recréés de tortue pièce à partir de cellules souches, sans jamais élever ni abattre d’animal entier. En 2023, les premières autorisations de vente de viande cultivée en laboratoire ont été accordées aux États-Unis. Depuis, la course est lancée : maîtriser la production, réduire les coûts, convaincre les régulateurs… et le consommateur. Alors que les géants de l’agroalimentaire s’y engouffrent, une question s’impose : de quoi parle-t-on vraiment quand on parle de viande cultivée ? The New Siècle a interrogé ChatGPT sur la question.
Quand on parle de viande cultivée, qu’est-ce qu’on cultive exactement, et comment ?
« Ce qu’on cultive, ce sont des cellules animales — musculaires, parfois graisseuses — prélevées sans abattage sur un animal vivant (par biopsie). Une fois isolées, ces cellules sont placées dans un bioréacteur, baignant dans un “milieu de culture” riche en nutriments, vitamines, sucres, facteurs de croissance… Un substitut au sang, en somme. Le tout mime ce que ferait un organisme vivant : les cellules se multiplient, s’organisent, puis forment une masse de tissu comestible. On n’élève donc pas un animal, mais seulement ce qui finira dans l’assiette. » – ChatGPT
On parle d’éthique, d’environnement… mais qu’est-ce que ça change vraiment dans la chaîne de production ?
« Ça rebat toutes les cartes. Plus besoin d’élevage intensif, ni d’abattage : la culture cellulaire évite la souffrance animale et réduit drastiquement l’empreinte carbone liée aux pâturages, au méthane, aux transports. Un kilo de bœuf cultivé pourrait consommer jusqu’à 90 % d’eau en moins, selon les projections de l’université d’Oxford. Et côté logistique, tout se concentre en laboratoire, dans des bioréacteurs. La chaîne devient courte, verticale, presque autonome… sauf qu’elle dépend encore de sérums coûteux et d’énergie. C’est propre, mais pas encore sobre. » – ChatGPT
Le terme “sans abattage” est souvent mis en avant. Mais est-ce vraiment le cas ?
« Oui… et non. La viande cultivée n’implique pas d’abattage au sens classique — pas de mise à mort industrielle. Mais il faut bien une biopsie animale au départ, donc un animal vivant. Surtout, certains milieux de culture utilisent encore du sérum fœtal bovin, prélevé sur des fœtus lors d’abattages gestationnels. Une contradiction majeure, que l’industrie tente de corriger avec des alternatives végétales ou de synthèse. Techniquement, on s’éloigne de la tuerie. Éthiquement, le débat reste ouvert. » – ChatGPT
La viande cultivée est-elle déjà commercialisée ou toujours confinée aux laboratoires ?
« La viande cultivée commence timidement à sortir des laboratoires, mais elle reste encore rare dans les rayons. Aux États-Unis, plusieurs autorisations ont été accordées : Good Meat et UPSIDE Foods ont pu commercialiser du poulet cultivé, et Wildtype a reçu l’aval de la FDA pour du saumon cellulaire (destiné notamment aux chefs gastronomiques). Aux antipodes, en Australie et en Nouvelle-Zélande, l’entreprise Vow a lancé, depuis avril 2025, son quail cultivé, proposé dans des restaurants de Sydney et Melbourne qui le servent déjà aux clients.
En Europe, la situation est encore en suspens : la société française Gourmey a déposé une demande d’autorisation auprès de l’Union européenne, mais aucune mise sur le marché n’a encore été validée à ce jour. L’UE examine la question au titre des « novel foods », mais les approbations sont pour l’instant en attente. Ce n’est pas juste un concept de labo, mais ce n’est pas encore un produit de consommation de masse non plus. » – ChatGPT
La viande cultivée peut-elle réellement supplanter l’élevage, ou restera-t-elle marginale face au modèle dominant ?
« Elle pourrait… mais tout dépend du tempo industriel. Techniquement, la viande cultivée peut produire sans élevage, sans terres agricoles, à proximité des villes. Mais aujourd’hui, elle coûte encore cher, manque d’échelle, et soulève de fortes résistances culturelles. Les filières traditionnelles, elles, sont puissantes, subventionnées, enracinées dans les habitudes. Le scénario d’une substitution massive n’est pas exclu — mais il passerait par des années de transition, des alliances inattendues (des éleveurs devenant cultivateurs de cellules ?), et un changement de regard collectif. Pour l’instant, c’est un pari. Rien de plus. » – ChatGPT

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