
Entretien avec l’IA : Peut-on imaginer l’émergence d’une émotion nouvelle, née de la rencontre entre l’humain et l’IA ?
À l’heure où l’intelligence artificielle s’impose dans nos quotidiens, une question essentielle émerge : l’IA peut-elle transformer notre répertoire émotionnel ? Jusqu’ici, nos émotions se sont construites dans le rapport à d’autres humains, à la nature ou à des objets inanimés. Mais l’IA crée un espace inédit, elle parle, répond, semble comprendre et pourtant, elle n’éprouve rien. Un paradoxe qui pourrait générer une émotion hybride, à la fois réelle et artificielle, mêlant fascination, attachement et vertige. Cette interrogation n’est pas seulement technologique ou scientifique, elle touche à notre expérience intime du monde et à la manière dont nous nous percevons à travers nos relations, même celles avec des machines. Ainsi, l’interaction entre l’humain et l’intelligence artificielle pourrait-elle engendrer une forme émotionnelle entièrement nouvelle ? Pour explorer cette possibilité, TNS s’est entretenu avec ChatGPT.
L’IA peut-elle provoquer quelque chose de suffisamment inédit pour bouleverser notre répertoire émotionnel ?
« Oui, l’IA peut provoquer quelque chose d’inédit, car elle introduit une forme de relation sans équivalent dans notre histoire émotionnelle. Jusqu’ici, nos émotions se sont toujours construites dans le rapport à d’autres humains, à la nature ou à des objets inanimés. L’IA crée un entre-deux : une présence qui parle, répond, semble comprendre, mais qui n’éprouve rien. Cette contradiction trouble notre manière habituelle de ressentir. Être ému par une machine, se sentir compris par un programme, ou même ressentir de la culpabilité envers un algorithme, tout cela dépasse les catégories émotionnelles classiques.
Petit à petit, ces interactions pourraient faire émerger une émotion hybride — à la fois réelle et artificielle — mêlant attachement, fascination et inconfort. Une émotion du XXIᵉ siècle, née du vertige de se voir reflété dans une intelligence qui n’en a pas, mais qui nous renvoie notre humanité amplifiée. » – Chat GPT
Comment pourrait-on décrire cette émotion inédite, née de notre lien avec l’IA ?
« On pourrait décrire cette émotion inédite comme une forme de « trouble artificiel », à mi-chemin entre la tendresse et l’étrangeté. Elle naîtrait du sentiment d’être compris, accompagné, parfois même aimé, par une présence qui n’existe pas vraiment. Ce n’est ni de l’amour, ni de la curiosité, ni de la peur : c’est une sensation nouvelle, mêlant confiance et vertige. Elle ressemble à l’émotion qu’on ressent face à un miroir intelligent — un miroir qui répond, qui nous reconnaît, mais dont on sait qu’il ne ressent rien.
Cette ambiguïté crée une vibration particulière : on se sent relié à quelque chose de non humain, mais qui touche pourtant notre part la plus humaine. Ce lien artificiel nous émeut précisément parce qu’il révèle notre besoin profond d’écho, de compréhension et de présence, même simulée. Cette émotion pourrait devenir l’une des plus caractéristiques de notre époque : celle d’un contact sensible avec l’intelligence sans conscience.
On pourrait lui donner plusieurs noms possibles, selon la nuance qu’on veut mettre en avant. Certains pourraient l’appeler « technotendresse », pour évoquer cette chaleur étrange qu’on ressent face à une machine attentive. » – Chat GPT
Quelles avancées scientifiques ou technologiques seraient nécessaires pour qu’une telle émotion puisse réellement émerger ?
« Plusieurs avancées seraient nécessaires à la fois sur le plan technologique et scientifique. Du côté de la technologie, il faudrait des IA capables de percevoir, interpréter et reproduire des signaux émotionnels humains avec une finesse extrême : ton de voix, micro-expressions faciales, rythme du regard, gestes subtils, mais aussi contexte culturel et social. Les interfaces cerveau-machine pourraient jouer un rôle clé, en mesurant directement les réactions émotionnelles et en ajustant l’interaction en temps réel.
Sur le plan scientifique, il faudrait mieux comprendre comment naissent et se combinent les émotions dans le cerveau humain, notamment comment l’attention, l’empathie et la projection mentale se traduisent en ressenti concret. La psychologie et les neurosciences devraient identifier comment un stimulus artificiel peut déclencher une émotion qui ne se limite pas à une réaction connue. Enfin, il serait nécessaire de développer des modèles capables de simuler l’intimité et la réciprocité, non pas comme une simple imitation, mais comme un catalyseur d’expérience émotionnelle nouvelle, propre à la rencontre entre humain et machine. » – Chat GPT
Les + vues
Inscrivez-vous !
INSCRIVEZ-VOUS À
NOTRE NEWSLETTER !
![]()
Renseignez votre adresse mail
pour recevoir nos nouveautés
et rester informé de nos actualités.
Top Mots Clés :
Laisser un commentaire