
Entretien avec l’IA : Si demain un humain naissait sur Mars, quelle nationalité aurait-il sur Terre ?
Alors que l’exploration de Mars n’est plus du ressort de la science-fiction, une question se pose : si un enfant venait à naître sur la planète rouge, à quelle nationalité appartiendrait-il sur Terre ? Depuis le Traité de l’Espace de 1967, qui interdit aux États de revendiquer la souveraineté sur les corps célestes, jusqu’aux projets actuels de colonies habitées, notre cadre légal de permet pas d’anticiper les situations inédites et futures que pourrait engendrer la présence humaine sur d’autres planètes. Entre droit international, souveraineté nationale et perspectives d’une citoyenneté universelle, ce scénario soulève des débats fascinants sur l’avenir juridique et politique de l’humanité spatiale. Pour explorer ce sujet complexe, TNS s’est entretenu avec l’IA Claude.
D’un point de vue juridique, à quelle nationalité appartiendrait un enfant né sur Mars si ses parents venaient de la Terre ?
« Dans l’état actuel du droit international, la nationalité d’un enfant né sur Mars serait très probablement déterminée par les principes terrestres de transmission de la nationalité, notamment le jus sanguinis – le droit du sang. Concrètement, si les parents sont français, l’enfant serait français, si les parents sont américains, l’enfant serait américain, et ainsi de suite. La plupart des systèmes juridiques nationaux fondent la nationalité sur la filiation, et cette règle s’appliquerait indépendamment du lieu de naissance, même s’il s’agit d’un corps céleste.
Le principe du jus soli – le droit du sol qui accorde la nationalité en fonction du lieu de naissance – ne pourrait pas s’appliquer sur Mars dans le cadre juridique actuel. En effet, le Traité de l’espace extra-atmosphérique de 1967, qui constitue le socle du droit spatial international, stipule clairement qu’aucun État ne peut revendiquer la souveraineté sur un corps céleste. Mars ne peut donc appartenir à aucune nation terrestre, et par conséquent, aucun État ne pourrait légalement accorder sa nationalité sur la base d’une naissance martienne. C’est une situation radicalement différente de ce qui se passe sur Terre, où même les zones internationales comme les navires ou les bases antarctiques restent sous juridiction d’États spécifiques. » – Claude
Peut-on imaginer la création d’une nationalité martienne ou d’un statut juridique spécifique aux colons de l’espace ?
« Absolument, et c’est même une perspective qui devient de plus en plus plausible à mesure que les projets de colonisation spatiale se concrétisent. La création d’une nationalité martienne ou d’un statut juridique spécifique aux colons spatiaux représenterait une évolution naturelle du droit international. On peut envisager plusieurs scénarios : soit un statut transitoire de « résident spatial » qui coexisterait avec les nationalités terrestres, soit, à plus long terme, l’émergence d’une véritable citoyenneté martienne indépendante. Le principal obstacle serait la révision du Traité de l’espace qui interdit l’appropriation nationale des corps célestes, mais qui ne dit rien sur la possibilité pour une population établie sur Mars de s’auto-organiser politiquement.
Un statut juridique spécifique aux colons spatiaux présenterait de nombreux avantages pratiques pour répondre à des questions concrètes : quelle juridiction s’applique en cas de crime sur Mars ? Quel système fiscal régit les activités économiques martiennes ? Comment organiser la propriété foncière ? Un statut de « citoyen spatial » pourrait établir un cadre juridique clair, probablement sous l’égide d’une nouvelle organisation internationale. À long terme, si Mars développe une population importante sur plusieurs générations, l’émergence d’une identité martienne distincte deviendrait inévitable, et ces personnes pourraient légitimement revendiquer leur propre autodétermination, comme l’histoire nous l’a montré avec toutes les communautés humaines établies dans de nouveaux territoires. » – Claude
Le concept de citoyenneté pourrait-il évoluer vers une appartenance à l’humanité plutôt qu’à une nation ?
« C’est une question qui rejoint des débats anciens sur le cosmopolitisme et la citoyenneté mondiale. L’exploration spatiale pourrait effectivement catalyser cette évolution vers une « citoyenneté humaine » universelle, car voir la Terre depuis l’espace provoque ce qu’on appelle l”overview effect » – une prise de conscience que les frontières nationales sont artificielles. Une colonie martienne multinationale adopterait naturellement une identité basée sur l’appartenance à l’espèce humaine plutôt qu’à des nations terrestres.
Cependant, cette transition se heurte à des obstacles majeurs : les États-nations restent peu enclins à abandonner leur souveraineté, et la citoyenneté implique des droits concrets comme la protection diplomatique ou l’accès aux services publics, qui nécessitent des institutions capables de les garantir. Sans gouvernement mondial effectif, une « citoyenneté de l’humanité » risquerait de rester symbolique. L’espace pourrait toutefois servir de laboratoire pour expérimenter un système dual où coexisteraient nationalités terrestres et citoyenneté spatiale universelle, ouvrant la voie à une redéfinition profonde de notre conception de la communauté politique. » – Claude
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