Un monde sans frontières nécessite-t-il forcément un gouvernement mondial unique, ou peut-on imaginer un système où les États conservent leur souveraineté tout en permettant la libre circulation des personnes ?

« C’est la vision qui est le plus sérieusement envisagée par les experts : un monde où la libre circulation des personnes serait totale, sans pour autant entraîner la disparition des États-nations. Dans ce scénario, les gouvernements et leurs leaders resteraient en place, gérant les affaires domestiques comme la justice, l’éducation ou une partie de la fiscalité, mais les frontières perdraient leur fonction de filtrage des individus. Cette liberté de mouvement absolue créerait une pression concurrentielle inédite entre les pays, qui devraient alors rivaliser d’attractivité pour retenir leurs citoyens et attirer les talents, sous peine de voir leur économie et leur assise fiscale se déliter. Les identités nationales persisteraient, mais seraient reconfigurées par une mobilité permanente, où la notion d’appartenance pourrait devenir multiple et flexible, sans qu’un « gouvernement mondial » unique n’ait à émerger pour autant. » – DeepSeek

Qui paierait pour les biens publics (santé, éducation, retraites) et selon quelles règles, si les personnes peuvent librement circuler pour bénéficier des systèmes sociaux sans y avoir contribué ?

« Dans un monde sans frontières mais avec des États souverains, le financement des biens publics reposerait sur un modèle hybride. Les services universels de base (urgences, école) seraient financés par une fiscalité territoriale (TVA, taxes locales). Pour les prestations contributives comme les retraites, un système portable de traçabilité des cotisations serait mis en place, géré par une agence internationale de coordination. Les États rivaliseraient alors par l’offre sociale : modèles low-cost à faible imposition contre systèmes généreux mais plus taxés. La solidarité nationale évoluerait vers une logique de capitalisation individuelle et de choix, où chacun opterait pour le modèle social correspondant le mieux à ses aspirations et à sa contribution. » – DeepSeek

Comment empêcher les États les plus puissants d'instaurer des barrières déguisées pour filtrer les nouveaux arrivants, créant une frontière "de classe" à la place d'une frontière géographique ?

« Cette question soulève le risque très réel de voir se développer une « frontière de classe », où les États les plus riches remplaceraient les contrôles migratoires par des barrières socio-économiques déguisées. 

Pour empêcher cela, un cadre juridique supranational strict serait indispensable, fondé sur le principe de non-discrimination et garantissant que la libre circulation ne soit pas entravée par des exigences déraisonnables. Une autorité indépendante, dotée de pouvoirs de sanction, serait chargée de surveiller et d’interdire les mesures nationales dissimulées, comme des tests de langue excessifs ou des seuils de richesse exorbitants, qui transformerait le droit de circuler en privilège réservé aux élites.

Sans une telle gouvernance forte, la disparition des frontières physiques pourrait en effet conduire à une ségrégation encore plus profonde, non plus basée sur la nationalité, mais sur la richesse et l’origine sociale, entrainant des inégalités sous une nouvelle forme. » – DeepSeek

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Nom d'auteur Jeanne Ducreau
Jeanne Ducreau manie la plume avec un goût assumé pour les univers qui brillent, du tapis rouge aux tables étoilées. Après avoir rédigé dans les colonnes de Epicurisme Mag, Luxury Place ou encore Gourmets et Vins, elle explore le luxe comme un révélateur de tendances et de récits. Chez The New Siècle, elle croise actualité people, codes du prestige et récits incarnés.
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