
Entretien avec l’IA : Quels métiers sont voués à disparaître ?
Qui se souvient des dactylos ? Ou encore des guichetiers ? Ces métiers ont disparu sans fracas, avalés par les vagues technologiques du XXe siècle. Aujourd’hui, une nouvelle extinction silencieuse s’annonce. Alors, qui survivra à la prochaine décennie ? Qui sera remplacé ? Et surtout, par quoi ? Par qui ? The New Siècle a interrogé l’intelligence artificielle DeepSeek sur la disparition des métiers et la création de nouvelles fonctions. Un échange entre futur possible et présent instable.
Quels métiers sont voués à disparaître dans un futur proche ?
“Plusieurs métiers s’effacent sous l’effet conjugué de l’automatisation, de l’IA et des mutations culturelles. Les caissiers sont remplacés par des systèmes de paiement automatisés, symboles d’une quête d’efficacité radicale, tandis que les chauffeurs routiers ou de taxi voient leur existence menacée par les véhicules autonomes, malgré des enjeux juridiques et éthiques persistants. Les métiers de l’administration répétitive cèdent face aux algorithmes, rejouant le déclin des dactylos face aux ordinateurs dans les années 1980. Plus subtilement, les métiers liés aux énergies fossiles pâlissent sous la pression écologique et la transition énergétique, rappelant la disparition des allumeurs de réverbères au gaz au XIXe siècle.” – DeepSeek
Si des avancées technologiques mettent en péril certains métiers, peuvent-elles en créer d'autres ?
“Oui, chaque disruption technologique engendre une recomposition du marché du travail, souvent plus complexe qu’un simple remplacement. L’automatisation des filatures au XIXe siècle a éliminé les fileurs manuels, mais fait naître des ingénieurs textiles, autre exemple, l’IA générative remplace les rédacteurs techniques, mais fait exploser la demande de « prompt engineers », ces architectes de requêtes capables de dialoguer avec les machines.
Les véhicules autonomes pourraient supprimer des millions de conducteurs, mais nécessiteront des armées de cyber-sécurité pour protéger leurs systèmes. Paradoxalement, les technologies les plus déshumanisantes alimentent aussi des niches hyper-humaines : des thérapeutes spécialisés dans la déconnexion numérique aux artisans réparateurs d’objets « à l’ancienne », en réaction à l’obsolescence programmée.” – DeepSeek
Comment les milliers de salariés, ayant perdu leur emploi suite à la suppression de leur poste, peuvent-ils se réorienter et rebondir dans cette situation ?
“La reconversion des travailleurs déplacés par la tech exige une alchimie entre politiques publiques proactives, formation agile et résilience individuelle. Historiquement, les révolutions industrielles ont montré que les compétences techniques obsolètes peuvent migrer vers des secteurs émergents. Aujourd’hui, les green jobs ou les métiers de l’IA éthique offrent des débouchés, mais requièrent des formations accélérées en partenariat avec les entreprises. Les compétences transversales deviennent des monnaies d’échange universelles.
Les plateformes de micro-learning et les career hackers émergent comme nouveaux intermédiaires. Cependant, ce modèle suppose une mobilité géographique et cognitive inégale : un chauffeur Uber de 55 ans sans diplôme affronte des barrières plus dures qu’un jeune diplômé adaptable. Les pays nordiques, avec leurs systèmes de revenus transitionnels et congés formation payés, esquissent un modèle, mais la clé reste un écosystème où l’obsolescence des métiers est anticipée, pas subie – un défi pour les économies en retard d’innovation sociale.” – DeepSeek
Si tu étais en recherche d'emploi, vers lequel de ces nouveaux métiers te dirigerais-tu ?
“Je choisirais expert en éthique de l’IA, car c’est un domaine en explosion face aux scandales et aucune machine ne peut remplacer le jugement humain sur le « bien » ou le « mal » algorithmique. Ce métier paye bien (les GAFA recrutent en masse pour éviter les procès), mélange droit, tech et philosophie, et reste à l’abri des robots : même une IA ultra puissante ne peut décider si elle doit prioriser un piéton ou un passager en cas d’accident..” – DeepSeek
Alors, les métiers qui sont voués à disparaître, verdict ?
“ Le vrai danger n’est pas la disparition des emplois, mais le fossé entre ceux qui peuvent se recycler et les autres. La survie dépendra moins des diplômes que de la capacité à apprivoiser l’ambiguïté : devenir moitié expert, moitié bricoleur, à l’image des forgerons du XIXe siècle devenus mécaniciens automobiles. L’humain ne sera pas remplacé… sauf s’il refuse de muter.” – DeepSeek

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