
Vivre dans une œuvre d’art au bâtiment 520 West 28th Street de Zaha Hadid à New York
Chelsea, New York. Sur cette portion de la West 28th Street que les taxis filent sans ralentir, un immeuble accroche le regard depuis 2017, interrompant la routine visuelle du quartier. Situé au numéro 520 et signé de la main visionnaire de Zaha Hadid, disparue en 2016, il bouscule l’idée même de ce que peut être un bâtiment résidentiel à Manhattan. The New Siècle ouvre une fenêtre sur cette résidence de luxe où chaque détail est conçu comme un hymne au design sculptural…
Une silhouette hors normes dans le paysage new-yorkais
Onze étages qui ne ressemblent à aucun autre. Là où Chelsea aligne ses briques rouges et ses volumes rectilignes Manhattanien, Zaha Hadid a préféré tracer des courbes musclées, comme si l’immeuble était prêt à se mouvoir. Un style reconnaissable au premier coup d’œil, entre sculpture futuriste et mécanique fluide. Le 520 West 28th Street, c’est un bâtiment qui semble respirer, s’étirer, refléter la lumière pour mieux changer de peau selon l’heure du jour.

Ses façades métalliques sculptées captent la lumière, tantôt opaques, tantôt transparentes, comme si l’immeuble respirait au rythme de la ville. Un jeu de surfaces qui change avec les heures et qui, la nuit, fait du bâtiment une sorte de lanterne sculpturale. À quelques pas, la High Line déroule son ruban végétal sur une ancienne voie ferrée aérienne transformée en parc urbain. Un voisinage où l’acier se marie aux glycines.
Des espaces intérieurs sur-mesure, entre liberté et enveloppement
À l’intérieur, tout est pensé dans la continuité. Trente-neuf logements seulement (du studio au penthouse), chacun avec des plafonds de près de trois mètres et des volumes qui laissent respirer l’espace. Ce n’est pas une simple question de mètres carrés, mais une sensation d’ouverture. Les murs ondulent, les lignes se prolongent… et l’œil suit naturellement ce mouvement sans jamais rencontrer de rupture nette.
Les cuisines portent la signature de Zaha Hadid Design, réalisées avec l’italien Boffi. Volumes arrondis, électroménager dernier cri, cave à vins pouvant accueillir 70 bouteilles pour celles et ceux qui tiennent à leurs millésimes comme à leur panorama… Ces détails, loin d’être de simples gadgets, sont un prolongement du geste architectural. Le design sculptural s’exprime également dans les détails. Le mobilier intégré, créé de toute pièce par le même studio, fusionne parfaitement avec l’architecture, modelant l’espace sans rupture.

Les appartements bénéficient d’éléments uniques comme de vastes baies vitrées qui encadrent la vue spectaculaire sur New York. Chaque espace intérieur est pensé comme une création sur-mesure, un écrin à la fois intime et généreux, où la lumière naturelle se fait complice des volumes. Certains d’entre eux disposent aussi de terrasses, un luxe rare à Manhattan, créant un lien direct avec l’extérieur et la lumière changeante.
Prestations luxueuses pour un art de vivre raffiné
Vivre dans cet immeuble, c’est accéder à un univers où chaque instant s’imprègne d’exceptionnel… Une piscine intérieure longue de 23 mètres baigne sous une verrière, le ciel filtré au-dessus de soi, contraste saisissant avec l’agitation extérieure. Le spa privé, aménagé avec sauna, hammam, bassin chaud, froid et lits de massage, offre une parenthèse de bien-être non négligeable. Si vous pensiez que les prestations s’arrêtaient là, détrompez vous. Un cinéma privé de niveau IMAX s’invite dans la vie des habitants pour des projections immersives.

Mais ce n’est pas tout : parking automatisé, service de portier permanent, sécurité continue jour et nuit, ascenseurs privés desservant directement certains appartements… La résidence convoque une clientèle en quête de qualité rare dans un cadre conçu pour surprendre et séduire. Lors des premières ventes en 2017, obtenir les clés coûtait autour de 4,6 millions d’euros pour les unités les plus « accessibles », jusqu’à 46 millions d’euros pour les penthouses démesurés… Aujourd’hui, les annonces tournent plutôt entre 3,5 millions et plus de 32 millions d’euros, des montants qui placent Chelsea dans la même ligue que les beaux quartiers de Paris ou de Londres.
Le 520 West 28th Street ne peut pas être réduit à un projet immobilier de plus dans la frénésie new-yorkaise. C’est une œuvre habitée. Chaque appartement raconte une manière différente d’expérimenter la ville, entre luxe et architecture. Zaha Hadid, qui a rarement eu l’occasion de signer des résidences privées, a livré ici une démonstration grandeur nature. À Manhattan, l’offre résidentielle haut de gamme abonde et rares sont les lieux capables de transformer l’habitat en expérience sensorielle. Ceux qui ont la chance (ou plutôt les moyens) de franchir quotidiennement le seuil du 520 West 28th Street s’offrent un morceau de patrimoine architectural contemporain… la seule trace new-yorkaise de celle que l’on appelait la « reine des courbes ».

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