Entretien avec l’IA : La fin du cash, utopie numérique ou cauchemar social ?
Alors que de plus en plus de pays réduisent l’usage des billets et des pièces au profit des paiements numériques, un débat s’installe. Sommes-nous à l’aube d’un monde plus fluide et sécurisé, ou au contraire en train d’ouvrir la porte à une société hyper-contrôlée où chaque dépense serait tracée ? Entre promesse d’efficacité et risque d’exclusion sociale, la disparition du cash divise. Pour éclairer ce sujet complexe, TNS s’est entretenu avec ChatGPT afin de comprendre les enjeux de cette révolution monétaire.
Quels seraient, selon vous, les principaux avantages d’une société sans cash, et à qui profiteraient-ils réellement ?
« Une société sans cash offrirait d’abord une fluidité accrue : les paiements deviennent instantanés, traçables et sécurisés, ce qui réduit le risque de vols physiques ou de fraudes liées à la monnaie. Les États y voient aussi un levier puissant contre l’économie souterraine et l’évasion fiscale, puisque chaque transaction laisse une trace. Les banques et les acteurs technologiques, eux, bénéficieraient d’un contrôle accru sur les flux financiers, avec la possibilité de développer de nouveaux services et de capter davantage de données. En revanche, pour les citoyens, le gain réel se limite souvent à la commodité, ce qui interroge sur l’équilibre entre efficacité collective et intérêt économique de quelques acteurs dominants.
Mais cette transition s’accompagnerait aussi de nouveaux risques. Dans un monde sans espèces, chaque panne technique ou cyberattaque peut paralyser l’économie entière. Les populations les plus fragiles (personnes âgées, non bancarisées ou vivant dans des zones mal connectées) risquent d’être exclues. Enfin, la disparition du cash soulève une question de libertés publiques : sans anonymat dans les paiements, la surveillance financière devient totale, et le contrôle social pourrait s’étendre bien au-delà du simple champ économique. » – ChatGPT
Une économie 100 % numérique est-elle réellement résiliente face aux pannes, cyberattaques et crises bancaires ?
« Une économie entièrement numérique n’est pas intrinsèquement résiliente. Elle dépend de réseaux informatiques, de serveurs bancaires et de plateformes de paiement qui peuvent être affectés par des pannes techniques, des catastrophes naturelles ou des cyberattaques sophistiquées. Une simple défaillance d’un serveur central ou une interruption du réseau pourrait bloquer l’accès à l’argent pour des millions de personnes, alors que le cash permettait de continuer les transactions même en cas de crise locale.
De plus, la multiplication des cyberattaques sur les institutions financières montre que même les systèmes les mieux protégés sont vulnérables. Cela pose une question cruciale : une société sans espèces gagne en efficacité et en traçabilité, mais elle devient aussi dépendante et exposée à des risques systémiques qui peuvent paralyser l’économie entière en quelques heures. » – ChatGPT
Si le cash devait disparaître, quelles garanties démocratiques et techniques faut-il imposer ?
« Si le cash devait disparaître progressivement, il serait indispensable d’instaurer un cadre de garanties à la fois démocratiques et techniques pour éviter l’exclusion et protéger les citoyens. Sur le plan démocratique, un droit au cash devrait être maintenu pour permettre à toute personne, y compris les non-bancarisés, les personnes âgées ou celles vivant dans des zones rurales, de continuer à accéder à l’économie.
La protection de la vie privée serait également cruciale : même dans un monde numérique, des transactions anonymes ou pseudonymes pour de petits montants permettraient de limiter la traçabilité excessive et la surveillance de masse. Sur le plan technique, des plafonds de paiement, des mécanismes d’interopérabilité entre plateformes et banques, ainsi que des protocoles de sécurité robustes et résilients, garantiraient que le système reste fonctionnel même en cas de panne, de cyberattaque ou de crise financière. Ces mesures seraient nécessaires pour équilibrer efficacité numérique et droits fondamentaux, afin que la transition vers une société sans cash ne devienne ni une exclusion sociale ni un outil de contrôle excessif. » – ChatGPT
Jeanne Ducreau
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