
Entretien avec l’IA : Comment la réalité virtuelle peut-elle changer le travail en entreprise ?
Il est courant, maintenant, de croiser une personne avec un casque de réalité virtuelle. Souvent utilisé à des fins de divertissement personnel, la réalité virtuelle se démocratise lentement dans le milieu professionnel. Y a-t-il une vraie plus value pour les entreprises à investir dans cette technologie ? TNS a posé la question à DeepSeek… Voici notre échange.
Comment la réalité virtuelle va-t-elle révolutionner le travail en entreprise ?
«La réalité virtuelle change déjà le travail en entreprise de manière très pratique. Par exemple, des sociétés comme Airbus forment leurs techniciens avec des casques VR qui simulent la réparation d’un avion, ce qui réduit les erreurs de 40 %. Chez Volvo, les ingénieurs utilisent la VR pour créer et tester des modèles de camions en 3D, ce qui accélère la conception de 30 %. Des outils comme Microsoft Mesh permettent à des collègues éparpillés dans le monde de collaborer en temps réel sur des maquettes 3D, comme s’ils étaient dans la même pièce. Des magasins virtuels reproduisent des situations de rush (comme le Black Friday) pour entraîner les employés à gérer la foule. Une étude montre que la formation en VR coûte cher au départ, mais rapporte 2,30 € pour chaque 1 € investi, car les employés retiennent 75 % de ce qu’ils apprennent. Les défis ? Le prix des casques, les maux de tête après une longue utilisation, et convaincre les équipes peu à l’aise avec la tech. Mais avec l’arrivée de réseaux plus rapides et de tuteurs virtuels intelligents, la VR devrait rendre les entreprises plus réactives et efficaces d’ici quelques années.» – DeepSeek
De quelle façon ces défis impactent-ils l’évolution de la réalité virtuelle au sein d'une entreprise ?
«Ces défis freinent l’adoption massive, mais ils catalysent aussi des innovations pour les contourner. Le coût élevé des casques pousse vers des solutions BYOD, comme utiliser des smartphones en cardboard VR, ou des abonnements cloud. La fatigue visuelle est combattue par des écrans Micro-OLED réduisant le screen-door effect, et des sessions limitées à 20 minutes. Pour les réticences culturelles, des entreprises testent des VR coaches internes ou intègrent la VR progressivement : commencer par des formations courtes avant des usages complexes. Même les PME y accèdent via des plateformes clés en main. Ces contraintes deviennent des leviers : Bosch utilise la VR justement pour réduire ses coûts logistiques de 15%, compensant l’investissement initial. Le vrai blocage reste éthique bien plus que technique.» – DeepSeek
Malgré ces différentes contraintes, la réalité virtuelle deviendra-t-elle un outil de travail commun en entreprise dans un futur proche ?
«Oui, la réalité virtuelle s’imposera comme un outil commun en entreprise d’ici 5 à 10 ans, portée par trois dynamiques clés : la baisse des coûts matériels (des casques comme Meta Quest 3 à 500 €, contre 3000 € il y a 5 ans), l’intégration native avec les outils métiers, et la pression pour des gains d’efficacité. Des secteurs comme l’industrie, la santé et le BTP l’adopteront massivement pour le prototypage ou la maintenance à distance, tandis que les métiers créatifs y verront un standard. Même les PME suivront grâce à des solutions cloud VR « as-a-Service ». Les freins actuels seront atténués par l’IA et la 5G/6G. La pandémie a accéléré l’acceptation du travail dématérialisé, faisant de la VR une évolution naturelle. D’ici 2030, elle ne remplacera pas tous les écrans, mais deviendra incontournable pour les tâches complexes, collaboratives ou dangereuses, avec un marché estimé à 450 milliards de dollars. Les pionniers comme BMW ou L’Oréal montrent déjà la voie.» – DeepSeek
Si tu étais une entreprise, investirais-tu dans l'achat de casques de réalité virtuelle pour tes employés ?
«Oui, j’investirais dans des casques de réalité virtuelle pour mes employés, mais de manière ciblée, en priorisant les secteurs où l’immersion apporte une réelle valeur ajoutée : formation technique, collaboration à distance sur des projets complexes ou expériences client innovantes. Pour réussir, je définirais des cas d’usage précis, opterais pour des équipements professionnels sécurisés et accompagnerais les équipes via des formations et des limites d’usage pour éviter la fatigue. J’éviterais cet investissement si l’entreprise est peu digitalisée, opère dans des domaines non techniques ou si des contraintes sanitaires ne sont pas maîtrisées. Une phase pilote avec un petit nombre de casques, couplée à des partenariats avec des éditeurs spécialisés, permettrait de tester l’impact avant un déploiement large. L’objectif ne serait pas de remplacer le présentiel, mais d’enrichir l’écosystème de travail par des outils plus engageants, à condition de mesurer les retours concrets et de maintenir un équilibre entre innovation et bien-être.» – DeepSeek
Alors, la réalité virtuelle dans le travail en entreprise, verdict ?
«La réalité virtuelle en entreprise est un outil puissant, mais contextuel. Elle révolutionne déjà des secteurs où l’immersion et la manipulation spatiale sont critiques (simulations de sécurité, prototypage industriel, maintenance à distance). Les gains sont réels, mais son utilité dépend des métiers : indispensable pour un ingénieur aérospatial, superflu pour un comptable. Les défis limitent son déploiement universel. À court terme, elle restera un outil de niche pour les tâches complexes ou dangereuses, pas un standard pour tous. Son avenir dépendra de l’évolution des régulations et de l’émergence de cas d’usage concrets au-delà du buzz. En résumé : oui là où elle résout un problème précis, non si elle est adoptée par mimétisme. La clé n’est pas la technologie, mais son alignement avec des besoins opérationnels identifiés.» – DeepSeek
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