
Cyberpunk 2077 2.3 : comment CD Projekt Red fait renaître Night City ?
Si vous pensiez que Night City resterait figée dans sa chute… CD Projekt Red en a décidé autrement. Avec la mise à jour 2.3 de Cyberpunk 2077 lancée le 17 juillet 2025, le studio polonais apporte un nouveau souffle à ce jeu que l’on croyait exsangue. Gameplay enrichi, compatibilité élargie et surtout, une vraie vision qui consolide l’ambition initiale. Par petites touches (et quelques coups de massue), cette version façonne un futur plus authentique, où la liberté de mouvement et l’ambiance n’ont jamais été aussi palpables.
La renaissance inespérée d’un géant dystopique
Le lancement du jeu en 2020, tout le monde s’en souvient. Bugs et problèmes techniques, promesses à moitié tenues, polémiques en cascade… Cyberpunk 2077, c’était un mirage devenu glitch. Pourtant, cinq ans plus tard, l’histoire prend un nouveau virage assez inattendu.
CD Projekt Red n’a pas jeté l’éponge, bien au contraire. Les développeurs ont refondu les mécaniques, ravalé les systèmes et retouché les textures avec obstination. Version après version, la cité-labyrinthe de Night City s’est redressée. Et avec Cyberpunk 2077 2.3, elle tient enfin debout. On n’efface pas les cicatrices… mais on peut les lisser une à une.
Quoi de neuf dans la mise à jour 2.3 de Cyberpunk 2077 ?
Une mise à jour bien loin de la simple rustine. La version 2.3 repousse les murs, étire les possibilités et ouvre les portes à d’autres plateformes. Elle installe surtout un confort de jeu qu’on attendait depuis cinq ans. Et ce n’est pas juste une question de fluidité.
Des améliorations graphiques avec le support du HDR10+ Gaming, du VRR pour les consoles, ou encore l’intégration du XeSS 2.0 pour booster les performances, jusqu’à l’arrivée d’un Photo mode libéré… tout y est passé. Et cette fois, ça tourne bien.
Véhicules & customisation, nouvelle ère de mobilité
On peut (enfin) se déplacer autrement. Cette mise à jour ajoute plusieurs nouveaux véhicules, chacun personnalisable avec le système CrystalCoat. Parmi eux, la Yaiba Semimaru, la Caliburn Mordred, la Chevillon Aquila ou encore la Yaiba Muramasa ; tous accessibles via des missions spécifiques ou chez certains fixers. La customisation est mise à l’honneur avec des peintures sur-mesure et de nouveaux kits esthétiques. De quoi refaire sa monture comme on refait sa garde-robe.
Et cette sensation de liberté, justement, elle commence là. Dans le bruit du moteur, dans la lumière des phares… dans ce détail qu’on choisit (et que personne ne verra, sauf soi-même).
Laissez-vous porter avec l’AutoDrive et le taxi Delamain
Ceux qui préfèrent se laisser conduire seront ravis. L’AutoDrive devient une fonctionnalité centrale, fluide, intelligente et presque élégante. Une fois activé, le système prend le contrôle du véhicule, gère les intersections, s’arrête aux feux rouges et assure une conduite autonome d’un point à l’autre. On grimpe, on choisit sa destination… puis on regarde défiler Night City sans lever un doigt. Vous pouvez même activer une caméra cinématique (touche Q) pour capturer la balade telle une séquence de film.
Et pour les nostalgiques du mode histoire, Delamain est de retour : taxi cynique, voix douce, intelligence mordante. Un personnage à part entière, dissimulé sous un capot. Le service se débloque après la mission “Don’t Lose Your Mind” (quelle que soit son issue) et impose un petit tarif à chaque course.
Liberté totale dans le Photo Mode pour façonner Night City à votre image
Le Photo mode fait peau neuve. Plus souple, plus détaillé, il devient un véritable outil d’expression visuelle. Cadres dynamiques, filtres inédits, effets en temps réel, il est désormais possible de transformer chaque coin de Night City en tableau. Une ruelle taguée devient un décor de film noir. Une vitrine éclatée devient une composition cyberpunk. Et vous ? Vous devenez le photographe de votre propre dystopie.
La version 2.3 permet aussi d’animer les visages, de repositionner les yeux des personnages, d’ajouter des autocollants, de modifier la météo ou l’heure avec en prime, 27 PNJ disponibles comme figurants.
Un boost technologique & une compatibilité Mac/Nintendo Switch 2
Ce n’est plus un jeu pour PC élitiste. Cyberpunk 2077 2.3 s’ouvre. La compatibilité Mac fait son apparition grâce à une version native pour Apple Silicon, à condition d’avoir macOS 13.5 et 16 Go de RAM unifiée. Et côté consoles, le support cross-plateforme s’annonce plus fluide que jamais, avec un œil tourné vers la Nintendo Switch 2.
Le patch intègre également un toggle “aim‑down‑sights”, améliore la gestion HDR dans les menus et le jeu détecte automatiquement les paramètres de souris inversée. Ajoutez à cela l’intégration d’AMD FSR 3.1… et on obtient une refonte pensée pour durer.
Un patch multiformat… pour qui, quand et comment ?
Cyberpunk 2077 2.3 est disponible pour tous les détenteurs de l’Ultimate Edition ainsi que ceux ayant déjà installé le DLC Phantom Liberty. Le déploiement s’est fait sans heurts… presque discrètement. Un comble pour une ville qui clignote de partout.
Et après ? CD Projekt Red garde le cap sans teaser de suite immédiate mais avec une feuille de route post-2.3 encore ouverte. Les spéculations vont bon train : nouveaux arcs narratifs ? modules VR ? Rien d’officiel pour l’instant.
Cyberpunk 2077 2.3 n’est pas un baroud d’honneur, c’est une reprise en main. Une manière de prouver qu’un jeu peut survivre à son propre crash. Avec cette version, CD Projekt Red réinvente Night City sans le dire trop fort mais avec une maîtrise qu’on ne leur connaissait plus. Et si cette fois… c’était la bonne ?

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