Burj Al Babas, l’étrange destin de la cité de châteaux laissée à l’abandon – 1 minute pour comprendre
🏰 Près de Mudurnu, en Turquie, environ 550 mini-châteaux ont vu le jour au début des années 2010, imaginés par le groupe Sarot pour séduire les investisseurs du Golfe (The Guardian, 2025).
💸 Ce projet à 200 millions de $, promettant piscines intérieures, jacuzzis, installations sportives et de loisirs ainsi qu’un centre commercial, a été abandonné en 2019.
🌲 Aujourd’hui, Burj Al Babas aligne ses demeures identiques sur des collines désertées, surnommé « le village des châteaux fantômes ».
Alors, que s’est-il vraiment passé à Burj Al Babas ? 👇
Un rêve immobilier qui vire au cauchemar
✨ Burj Al Babas devait être un havre de luxe et de calme pour riches investisseurs, avec des châteaux mêlant styles Renaissance français et inspiration Disney.
⏳ Les travaux ont commencé en 2014, mais dès le départ, la bulle immobilière turque et la chute des prix du pétrole ont fragilisé le projet.
📉 En 2019, la société promotrice déposait le bilan avec une dette de 27 millions de dollars, stoppant net la construction.
Une ville abandonnée en pleine nature
🌳 Située à proximité de Mudurnu, ancienne cité ottomane classée au patrimoine provisoire de l’UNESCO, la cité fantôme de Burj Al Babas s’étend sur 101 hectares.
💰Elle devait, à l’origine, compter 732 mini-châteaux, vendus entre 370 000 et 530 000 $.
🏚️ Aujourd’hui, le site offre un paysage surréaliste : des résidences identiques et vidées de leurs promesses, qui attirent encore touristes et curieux malgré l’usure du temps.
🚧 Entre pandémie et intempéries, toute tentative de relance du chantier s’est peu à peu éteinte…
Les raisons d’un échec monumental
💼 Le projet a rapidement vacillé, victime d’une gestion hasardeuse et d’une dépendance trop forte aux capitaux venus du Golfe… des fonds eux-mêmes fragilisés par la crise économique mondiale.
⚖️ En 2019, un tribunal avait bien autorisé une reprise partielle mais les litiges juridiques et les créanciers ont freiné toute relance.
📉 La société Sarot Property Group, qui a imaginé le projet, a déposé le bilan la même année avec une dette de 27 millions de dollars.
🤷♂️ Aujourd’hui, Burj Al Babas reste en suspens, entre espoirs de sauvetage et impasse économique, symbole d’un rêve de luxe figé dans le temps.
Verdict ?
👉 Burj Al Babas est un conte de fées moderne qui a brutalement déraillé, victime de crises économiques et de mauvaises décisions. Son étrange destinée rappelle qu’un rêve immobilier, même le plus grandiose, peut se transformer en un silencieux cimetière de pierres…
Juliette Lamy
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