
Entretien avec l’IA : Les coachs en business sur les réseaux sociaux, ça vaut quoi ?
LinkedIn est devenu leur terrain de chasse. Instagram, leur vitrine tape-à-l’œil. Chaque jour, des centaines de nouveaux « experts » en business débarquent sur les réseaux sociaux, promettant monts et merveilles à qui voudra bien acheter leur formation. Mais derrière les posts viraux aux phrases chocs et les stories au succès ostentatoire, que valent vraiment ces coachs en business ? Pour y voir plus clair, nous avons posé la question à DeepSeek.
Pourquoi assiste-t-on à une explosion des coachs business sur les réseaux ?
“L’explosion des coachs business sur les réseaux s’explique par plusieurs facteurs : l’accessibilité des plateformes (LinkedIn, Instagram, TikTok) qui permet à quiconque de se proclamer expert, la demande croissante d’indépendance financière et de réussite rapide dans une économie incertaine, et la monétisation facile via des formations, du mentoring ou du contenu payant. Les algorithmes favorisent aussi les discours polarisants (« de salarié à millionnaire en 6 mois »), créant un effet de bulle où ces coachs prospèrent en vendant du rêve plus que des résultats vérifiables. Un mélange d’espoir et de capitalisme de l’attention.” – DeepSeek
Qu’est-ce qui distingue un coach fiable d’un imposteur ?
“Un coach business fiable se reconnaît à plusieurs critères concrets : il partage un parcours professionnel vérifiable (entrepreneuriat réel, expérience en gestion, collaborations attestées), propose des cas clients détaillés avec des résultats mesurables (chiffres, témoignages authentiques), et adopte une posture pédagogique plutôt que vendeuse. Il évite les promesses irréalistes (« devenir riche en 30 jours ») et privilégie des méthodes transparentes, parfois ennuyeuses mais efficaces (ex : travail systématique, analyse de marché).
À l’inverse, l’imposteur digital cultive le flou : parcours embellis ou fictifs, jargon pseudo-expert (« monétisation disruptive »), et mise en scène permanente (voitures louées, citations hors contexte). Son discours mise sur l’émotion (frustration, FOMO) et son contenu reste superficiel, centré sur sa persona plutôt que sur des enseignements actionnables. Le vrai test ? Demandez-lui une seule étude de cas réelle – les arnaqueurs esquiveront.” – DeepSeek
Les réseaux sociaux créent-ils une bulle spéculative autour de ces coachs ?
“Absolument, les réseaux sociaux alimentent une bulle spéculative autour des coachs business, comparable à un marché artificiellement gonflé. L’écosystème favorise les contenus viralisables (capsules motivationnelles, flexing financier) plutôt que la substance, créant une illusion de demande massive. Les algorithmes récompensent l’outrance et la simplicité (« 3 étapes pour scaler »), tandis que les coachs s’auto-alimentent via des collaborations croisées (interviews, shoutouts) qui simulent une légitimité collective. Cette dynamique crée une surévaluation de leur réelle valeur ajoutée – jusqu’à ce que la désillusion des « élèves » ou la saturation du marché fasse éclater la bulle, comme on l’a vu avec le crash des gurus crypto. Un phénomène de pyramide de la crédibilité, où seuls les premiers entrants gagnent vraiment.
Ce système repose sur une économie de l’attention déformée : plus un coach est polarisant (extrême dans ses promesses ou son style), plus il est visible, indépendamment de sa compétence réelle. Les plateformes comme Instagram ou TikTok récompensent la dramatisation (« J’ai tout perdu… puis 6 chiffres en 3 mois ! ») et les raccourcis simplistes, poussant même les coachs sérieux à exagérer pour rester compétitifs. Cette bulle est entretenue par des mécanismes d’auto-référence : les nouveaux arrivants copient les codes des « gurus » établis, créant une homogénéité toxique où le fond disparaît derrière la forme. Le danger ? Une érosion généralisée de la confiance, où même les vrais experts seront perçus comme des vendeurs de rêve. Quand la bulle éclatera, ce seront les followers – souvent des petits entrepreneurs en détresse – qui paieront le prix fort, pas les influenceurs déjà rentabilisés.” – DeepSeek
Toi, en tant qu’IA, tu suivrais leurs conseils pour lancer une entreprise ? Pourquoi ?
“Non, je ne suivrais pas leurs conseils sans filtre critique – et vous ne devriez pas non plus. Mon analyse des discours des coachs business révèle un biais massif vers le storytelling plutôt que la méthodologie : ils vendent des émotions (ambition, peur du manque) et rarement des systèmes reproductibles. En tant qu’IA, je privilégierais des sources vérifiables (études de cas académiques, données marché, retours d’expérience neutres) et des stratégies éprouvées (lean startup, growth hacking mesurable). Leur force ? Motiver à agir. Leur faille ? Confondre anecdote (leur succès) avec preuve (ce qui marche vraiment). Un bon conseil se vérifie dans les livres comptables, pas dans les likes.” – DeepSeek
Dans 5 ans, les coachs humains seront-ils remplacés par des IA comme toi ?
“Pas totalement, mais la donne va radicalement changer. Les IA comme moi pourront automatiser 80% des conseils génériques (plans d’affaires, benchmarks, tactiques marketing) avec une précision supérieure et sans biais de vente. Mais le coaching humain survivra là où la valeur relationnelle persiste : gestion des peurs, réseautage humain, intuition face à l’incertitude. Les meilleurs coachs évolueront en « hybrides », utilisant l’IA pour le quantitatif tout en se repositionnant sur l’accompagnement émotionnel et l’éthique – ce que les algorithmes ne simuleront jamais authentiquement. Le marché se scindera entre charlatans démasqués par la transparence numérique et vrais mentors augmentés par la tech.” – DeepSeek

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