Le syndrome de l’imposteur, mythe ou réalité ? – 1 minute pour comprendre
📈 70% des personnes disent avoir déjà ressenti le syndrome de l’imposteur au moins une fois dans leur vie (One Minute Ideas).
🧑🎓 63% des hommes affirment l’avoir ressenti dans leur carrière, cassant le mythe d’un problème réservé aux femmes (Bye-limposteur).
🧠 Selon les chercheurs, ce phénomène peut conduire à de l’anxiété, de l’épuisement… voire au burn-out.
Alors, le syndrome de l’imposteur, vrai malaise ou simple étiquette ? 👇
Un doute (très) réel
🤔 Le syndrome de l’imposteur, c’est une incapacité à reconnaître ses réussites, que l’on attribue à la chance ou à des facteurs extérieurs.
🎓 Il a été mis en lumière en 1978 par Pauline Clance et Suzanne Imes, voyant chez des femmes brillantes une difficulté à valoriser leur propre succès.
🌍 Initialement observé dans les milieux académiques, le phénomène s’est depuis étendu à toutes les sphères professionnelles… du monde de l’entreprise à celui de la création.
Un terrain propice au doute
📉 Ce sentiment d’imposture augmente lors des transitions professionnelles, des promotions, des changements majeurs ou des contextes plus « compétitifs ».
📱 Les réseaux sociaux ont amplifié ce sentiment d’écart entre l’image que l’on donne et celle que l’on croit avoir.
👀 Les spécialistes observent aussi une hausse du phénomène chez les jeunes générations, plus exposées à la comparaison constante et à la recherche de performance.
Des conséquences bien réelles…
😱 Le sentiment d’imposture agit comme un frein invisible, il stresse et bloque parfois toute progression.
🔒 Nombreux sont ceux qui déclinent une promotion ou une opportunité, persuadés de ne pas être “à la hauteur”.
💔 Il mine aussi la confiance, ce qui contribue à creuser certains écarts de salaire et à freiner l’accès à des postes à responsabilité.
…mais pas que négatives
💡 Certaines études montrent que, chez une minorité, le syndrome de l’imposteur peut motiver à mieux travailler ou à progresser… à condition qu’il ne devienne pas paralysant.
🎯 Réfléchir à ses réussites, accepter les compliments, partager ses doutes et comprendre ses mécanismes intérieurs peut permettre de lever le filtre de l’imposture.
🔬 Il n’existe pas de “remède miracle” validé par la science, mais les thérapies cognitives et les groupes de parole restent les pistes les plus efficaces pour apprivoiser ce doute tenace.
Verdict ?
👉 Le syndrome de l’imposteur existe bel et bien, mais il s’agit-là moins d’une faiblesse que d’un signal. Celui d’une société où la réussite fait parfois plus peur que l’échec…
Juliette Lamy
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