
Entretien avec l’IA : L’ordinateur quantique va-t-il révolutionner le domaine de la tech ?
On en parle comme de la prochaine grande rupture technologique. L’ordinateur quantique, longtemps confiné aux laboratoires et aux promesses théoriques, semble se rapprocher peu à peu d’applications concrètes. De la cryptographie à la recherche médicale en passant par la finance, ses partisans annoncent une révolution. Ses détracteurs, eux, rappellent que les obstacles techniques restent immenses et que la « révolution » pourrait n’être qu’un mirage lointain. Pour éclairer ce débat, TNS s’est entretenu avec ChatGPT pour comprendre ce que représente vraiment le quantique pour l’avenir de la tech.
L’ordinateur quantique représente-t-il vraiment la prochaine grande rupture pour l’industrie technologique ?
« L’ordinateur quantique n’est pas une simple évolution de l’informatique, c’est un changement de cadre. Les ordinateurs classiques manipulent des bits qui valent zéro ou un. Le quantique, lui, repose sur les qubits, capables de superposer plusieurs états à la fois. Résultat : pour certaines tâches précises — décomposer de grands nombres, simuler des molécules complexes, optimiser un réseau logistique — il peut résoudre en quelques instants ce qui demanderait des siècles à une machine traditionnelle.
Mais il faut tempérer : ce n’est pas une révolution universelle. L’ordinateur quantique ne remplacera pas votre ordinateur portable ou votre smartphone. Il s’agit plutôt d’un outil spécialisé, réservé à des problèmes extrêmement complexes. Là où la rupture pourrait se jouer, c’est dans la cryptographie, la conception de nouveaux matériaux, l’intelligence artificielle de nouvelle génération. En somme, oui, le potentiel est révolutionnaire… mais uniquement sur certains terrains bien ciblés. » – ChatGPT
Quelles avancées tangibles montrent aujourd’hui que cette rupture n’est plus seulement théorique ?
« On n’est plus uniquement dans le discours prospectif. IBM, Google, IonQ ou encore Rigetti ont déjà démontré des processeurs quantiques capables d’exécuter des calculs qu’aucun supercalculateur ne pouvait reproduire en temps raisonnable. Google a parlé dès 2019 de « suprématie quantique », un terme discutable mais qui illustrait un jalon concret : un problème résolu en 200 secondes au lieu de 10 000 ans pour un calcul classique.
Autre exemple, en chimie moléculaire : certaines simulations de réactions complexes menées sur des architectures quantiques ont permis de valider des modèles impossibles à traiter jusque-là. La cryptographie, enfin, est entrée dans l’ère de la préparation : les agences nationales travaillent déjà sur des protocoles « post-quantum » pour anticiper la vulnérabilité des systèmes actuels.
Alors bien sûr, on reste dans des cas très ciblés et souvent expérimentaux. Mais ces preuves de concept suffisent à dire que le quantique n’est plus une idée théorique suspendue dans les laboratoires. Il a franchi le seuil du démonstrateur. La question n’est plus “si”, mais “quand” et “à quelle échelle”. » – ChatGPT
Quelles sont aujourd’hui les principales barrières technologiques qui freinent le passage du laboratoire à l’industrie ?
« La première barrière, c’est la stabilité. Un qubit est une entité fragile, il perd très vite son état quantique — on appelle cela la décohérence. Pour faire tenir une poignée de qubits opérationnels, il faut des environnements extrêmes : températures proches du zéro absolu, isolation parfaite des vibrations, blindage contre les champs électromagnétiques. Chaque infime perturbation suffit à détruire l’information.
La deuxième barrière concerne l’échelle. Les prototypes actuels comptent quelques dizaines à quelques centaines de qubits, mais la correction d’erreurs exige d’en aligner des millions pour obtenir une machine fiable. Nous sommes encore très loin de ce seuil. Enfin, il y a l’ingénierie : concevoir des circuits de contrôle, gérer l’énorme consommation énergétique, miniaturiser l’ensemble. Autant dire que passer du laboratoire à l’industrie relève d’un saut colossal. Les investissements actuels visent précisément à franchir ces goulets d’étranglement — mais personne ne peut garantir à quelle échéance. » – ChatGPT

Les + vues
Laisser un commentaire