
SpaceX et Blue Origin, quelle guerre stellaire se joue ? – 1 min chrono pour comprendre
🚀 134. C’est le nombre record de lancements réalisés par SpaceX, l’entreprise d’Elon Musk, en 2024.
🗓️ 16 janvier 2025. Blue Origin, dirigée par Jeff Bezos, réussit le vol inaugural de sa fusée New Glenn.
🌌 Le 1er et 3ème homme le plus riche du monde s’affrontent dans une guerre à la conquête spatiale depuis les années 2000.
Que se passe-t-il réellement ?👇
L’un vise la Lune, l’autre Mars
🔴 Elon Musk voit Mars comme un plan B civilisationnel. Avec Starship, il veut bâtir une colonie autonome pour “sauvegarder l’humanité”.
🌕 Jeff Bezos mise sur un avenir intra-orbital : des stations géantes autour de la Terre et la Lune comme base logistique, afin de “délocaliser les industries polluantes” et préserver la Terre comme une “zone résidentielle”.
Ouverture à la concurrence
📡 La NASA a longtemps favorisé SpaceX pour ses missions lunaires. En 2021, elle lui accorde un contrat de 2,9 milliards de dollars pour l’atterrisseur lunaire d’Artemis III, jugeant l’offre moins risquée, plus avancée technologiquement… et bien moins chère que celle de Blue Origin.
🚀 Mais en mai 2023, elle confie à Blue Origin un contrat de 3,4 milliards pour développer un atterrisseur lunaire dans le cadre de la mission Artemis V.
🛰️ Avec New Glenn, Bezos brise le quasi-monopole de Musk.
Des fusées réutilisables
💡 Falcon 9, la fusée réutilisable de SpaceX a permis de diviser les coûts des lancements par 10, voire plus.
💸 Blue Origin développe aussi ses propres technologies réutilisables, notamment avec le moteur BE-4.
📉 En divisant les coûts, ces deux géants ne se contentent pas d’envoyer des fusées : ils rendent l’espace plus accessible économiquement.
⚠️ Pas pour demain !
🗓️ Starship peine à tenir ses promesses : ses tests explosent souvent en vol, ses moteurs Raptor surchauffent, et le ravitaillement en orbite, essentiel pour aller sur Mars, n’a encore jamais été réussi.
📅 Les fenêtres vers Mars n’arrivent que tous les 26 mois.
🕣 En 2021, Blue Origin a contesté en justice le contrat Artemis III, accusant la NASA d’avoir injustement favorisé SpaceX en ne sélectionnant qu’un seul prestataire, gelant temporairement le programme prévu pour 2024.
Verdict ?
👉 Plus qu’un duel d’ego, c’est un basculement de l’exploration spatiale : deux géants privés redessinent les règles du jeu. Ce ne sont plus les États qui mènent la course, mais des milliardaires aux ambitions planétaires. L’espace devient ainsi, plus que jamais, un véritable terrain d’influence économique.

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