Selena Gomez, l’anti-star devenue la CEO préférée des Gen Z

L’on peut être une icône pop et être en poster dans toutes les chambres d’ado sans pour autant manquer d’indépendance d’esprit et de singularité. C’est au début des années 2010 que le grand public va découvrir l’autre facette de Selena Gomez. Celle d’une jeune femme confrontée à des failles intimes (de santé mentale, de vulnérabilité), qui va multiplier les prises de parole pour se confier et peu à peu s’éloigner de l’industrie musicale. Un cri du cœur qui s’avérera aussi une stratégie payante. Car loin de la fragiliser, sa franchise façonne peu à peu son personal branding, celui d’une femme qui refuse les diktats.

C’est sur cette base qu’elle construit un modèle entrepreneurial à contre-courant. Plutôt que de capitaliser sur son nom pour lancer une ligne sans substance, elle choisit de co-fonder Rare Beauty en 2020 avec l’ambition claire de redéfinir les standards de beauté, en pensant à tous les types de carnation. Une petite révolution qui a une double ambition : promouvoir l’estime de soi et reverser une part des bénéfices à sa fondation Rare Impact Fund dédiée à la santé mentale.

Le succès est immédiat et pose les fondations d’un écosystème cohérent. Dès lors, chaque initiative future, de Wondermind à Serendipity Brands, prolonge cette logique d’entrepreneuriat fondé sur les valeurs personnelles.