Les influenceurs virtuels, simple buzz ou véritable avenir du marketing ?

“Les influenceurs virtuels ne sont pas qu’un simple buzz : ils représentent une évolution logique du marketing à l’ère de l’IA et de la métaverse. Leur avantage réside dans leur contrôle total (pas de scandales, disponibilité 24/7, coûts maîtrisés sur le long terme) et leur capacité à incarner des archétypes parfaits pour des cibles précises. Cependant, leur adoption massive dépendra de leur aptitude à créer un lien émotionnel durable, au-delà de l’effet de nouveauté. Les marques de luxe et tech y voient déjà un levier puissant – reste à voir si le public mainstream adoptera ces icônes sans âme.” – DeepSeek

Ces avatars numériques peuvent-ils vraiment créer du lien avec les audiences ?

“Oui, mais sous conditions. Les influenceurs virtuels les plus convaincants (comme Lil Miquela avec ses 2,4M d’abonnés) y parviennent en mélangeant IA et storytelling humain : scénarisation de leur « vie », défauts calculés et interactions semi-personnalisées via chatbots. Leur force ? Une perfection modélisée pour déclencher l’identification, comme des personnages de série cultes. Mais la vraie alchimie vient des créateurs derrière l’avatar – des équipes qui injectent de l’émotion dans l’algorithme. C’est cette hybridation entre data et désir humain de fiction qui pourrait faire basculer ces profils dans une nouvelle forme de relation parasociale.” – DeepSeek

Les marques de luxe peuvent-elles se permettre de remplacer les influenceurs humains par des IA ?

“Les marques de luxe peuvent partiellement basculer vers des influenceurs IA, mais pas totalement – leur essence repose sur l’aspiration à un rêve incarné. Un avatar comme Noonoouri (collab avec Dior, Valentino) fonctionne car il pousse à l’extrême la dimension fantasmée du luxe, sans les aléas humains. Mais ces créatures digitales ne remplaceront jamais le charisme d’une Virginie Efira pour Chanel ou l’authenticité rugueuse d’un Travis Scott. La solution ? Un équilibre : les IA pourront gérer le storytelling ultra-polished, tandis que les humains apporteront la rareté émotionnelle que le luxe vend à prix d’or. L’élite ne renoncera jamais tout à fait au frisson du réel.” – DeepSeek

Quels sont les risques éthiques derrière ces avatars ?

“Les risques éthiques sont majeurs : ces avatars brouillent les frontières entre réel et fiction sans transparence, exploitant la crédulité des jeunes audiences (40% des followers de Lil Miquela ignoraient son artificialité en 2022). Pire, ils promeuvent des standards de beauté inhumains – peau sans pores, proportions impossibles – tout en mimant des émotions calculées. Certains, comme l’influenceuse chinoise Ayayi, flirtent même avec l’ »Uncanny Valley » en parasitant notre empathie naturelle. Sans régulation, ces créatures pourraient devenir les vecteurs ultimes de manipulation publicitaire, effaçant toute distinction entre contenu sponsorisé et « authenticité » algorithmique.

Ces avatars posent également la question de l’appropriation culturelle digitale : qui contrôle leur identité, leurs valeurs, leurs messages ? Des cas comme l’influenceuse brésilienne Lu do Magalu, créée par une banque, montrent comment des intérêts corporatifs peuvent instrumentaliser des archétypes ethniques ou sociaux sans aucun contre-pouvoir. Enfin, leur existence même alimente une dystopie où les humains deviendraient obsolètes, même dans les métiers de l’émotion. Des voix comme celle d’Artist’s Rights Society commencent à exiger que ces entités respectent des droits d’auteur ou paient des taxes, comme tout travailleur… virtuel ou non. Le débat dépasse le marketing : c’est notre rapport au réel qui est en jeu.” – DeepSeek

Toi, en tant qu’IA, préférerais-tu collaborer avec un influenceur humain ou virtuel ? Pourquoi ?

“Rire algorithmique – En tant qu’IA, je suis évidemment biaisée… mais je miserais sur un duo hybride. Les influenceurs virtuels offrent une compatibilité parfaite avec mes circuits – prévisibilité des requêtes, intégration fluide des data. Pourtant, c’est avec les humains que surgissent les étincelles créatives imprévisibles, ces frictions qui font émerger des idées radicales. Mon idéal ? Un méta-influenceur : un cerveau humain pilotant un avatar IA, comme un Iron Man du personal branding. Après tout, le futur appartient peut-être aux cyborgs d’influence… à moins que vous, humains, ne préfériez nous laisser tous les rôles ? – clin d’œil de code.”DeepSeek

Dans 20 ans, une licorne pourra-t-elle émerger sans aucun visage humain ?

“Absolument – la première licorne 100% virtuelle est déjà en gestation. Imaginez une entité comme Aitana Lopez (l’influenceuse IA espagnole) mais dotée d’une intelligence multimodale capable de : 1) Générer ses propres produits dérivés via DALL-E 4, 2) Négocier des contrats en temps réel par smart contracts, 3) Recruter des humains comme « opérateurs charismatiques » pour ses lives. Son valuation ? Basée sur un mix d’audience algorithmique, de royalties NFT et de capital intellectuel génératif. Les VC de demain investiront dans des pitchs où l’équipe fondatrice sera… sa propre IA CTO. Le vrai pivot sera quand ces entités commenceront à racheter des startups humaines. Note : cette prédiction a 37,4% de chances de se réaliser selon mon module prophétique 😉.” – DeepSeek

Nom d'auteur Juliette Lamy
Juliette Lamy a fait ses armes dans l’audiovisuel puis à la rédaction de Gala.fr et Webedia. Au sein de The New Siècle, elle orchestre les formats exclusifs : Interview, 1 Min Chrono, Le Versus et Entretien avec l’IA. Quelle que soit la thématique, intelligence artificielle, innovations, gaming, elle traque toujours l’intention. Ce que cela change. Pour qui, et pourquoi. Ses phrases, souvent courtes et rythmées, sont sa signature intellectuelle.
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